« Les chefs-d'oeuvre de la langue française sont les discours de distribution pour les lycées, et les discours académiques. »
« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste. »
« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »
« La modération des grands hommes ne borne que leurs vertus. »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« C'est au rythme de mon cœur que battent mes mots. »