« Les hommes se trompent quand ils se croient libres ; cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés. »
« L'histoire, l'indéflectible histoire, va à rebours des idées. »
« La liberté est une sensation. On peut parfois l'atteindre, enfermé dans une cage comme un oiseau. »
« Le temps, dans sa lutte contre l'homme, joue avec lui, et quand il s'ennuie, il le tue. »
« Le pain est le plus conventionnel et le plus frelaté des symboles de la nutrition : l'âme de l'homme n'est pas omnivore. »
« Il y a deux sortes d'hommes: ceux qui font l'histoire et ceux qui la subissent. »
« Faire l'amour, en soi, ne libère pas les femmes. La question, c'est de savoir de quelle sexualité les femmes doivent se libérer pour la vivre bien. »
« La philosophie de l'artillerie : Cogito ergo boum. »
« Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie. »
« Le plus beau chez un homme viril c'est un brin de fémininité ; le plus beau chez une femme féminine c'est un peu de masculinité. »
« On écrit pour rendre justice à la vérité. »
« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »
« L'écrivain est soit un ermite, soit un délinquant guidé par sa culpabilité, soit les deux... Souvent les deux. »
« Les fusils se sont transformés en apareils photographiques... On tire quand on a peur, mais, quand on est d'humeur nostalgique, on prend des photos. »