« Ecrire c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté. »
« J'ai toujours été frappé par le comportement d'ivrogne des enfants en bas âge : ils bégaient, titubent, trébuchent, passent sans transition du rire aux larmes et réciproquement. Qu'est-ce que ce serait si, en plus, ils buvaient de l'alcool ! »
« La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer. »
« Ce que le public réclame, c'est l'image de la passion, non la passion elle-même. »
« La force de celui qui croit en Dieu n'est pas en Dieu mais dans sa foi. »
« Accroche un sourire à ton visage, ça lui donne du charme. »
« La politesse vaut mieux que la sincérité, car la politesse fait toujours confiance à l'intelligence d'autrui. »
« A force d'entendre parler de moi, je meurs d'envie de me connaître. »
« Les grandes civilisations artistiques furent des civilisations où l'inutile était nécessaire. Dans la civilisation d'aujourd'hui, l'inutile est devenu inutile. »
« Le bonheur s'alimente volontiers de malentendus. »
« JE T'AIME est sans nuances. Il supprime les explications, les aménagements, les degrés, les scrupules. »
« Parler, et à plus forte raison discourir, ce n'est pas communiquer... C'est assujettir. »
« Je revendique le droit à l'ignorance. »
« La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel. »