« Voici donc la mélodie, vénéneuse et bouffonne, de la chair exhibée, offerte, captée. L'indécence des corps tordus, défaits, cambrés, remodelés, traversés. L'illumination de la fièvre, de la débauche, du débordement. »
« Il n'y a pas d'éternité dans le regard de l'homme, et encore moins dans celui du poète qui regarde l'homme. Car l'artiste est celui qui inspire plutôt que celui qui est inspiré. »
« La tolérance est la charité de l'intelligence. »
« Parler de soi aux autres, c'est se suicider un peu. »
« Ce moment privilégié où la conscience d'être prime celle du corps. »
« En France, je suis un auteur, en Allemagne je suis un faiseur de film, au Royaume-Uni, je suis un réalisateur d'horreur, aux Etats-Unis, je suis un clochard. »
« Sait-on jamais qui, de celui qui part ou de celui qui reste, ira le plus loin ? »
« La seule critique définitive est la création. »
« Si quelqu'un a un adjoint dans l'entreprise, cela signifie qu'il y a quelqu'un de trop dans l'organisation. »
« Une éloquence et une poésie d'Asiatique, Des états d'âme indescriptible, incalculable. C'est de la poésie comme l'or est un métal précieux : par convention. »
« Les pensées et maximes sont un genre épuisé et un genre futile. »
« La critique n'est que l'art de jouir des livres. »
« L'homme heureux est celui qui, acceptant d'être malheureux, ne l'est plus. »