« Marcher, c'est retrouver son instinct primitif, sa place et sa vraie position, son équilibre mental et physique. C'est aller avec soi, sans autre recours que ses jambes et sa tête. Sans autre moteur que celui du cœur, celui du moral. »
« Pour étudier l'ordre, il ne faut pas étudier le désordre. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. »
« Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes. »
« Mettez une plume d'oie dans la main d'un moraliste qui soit écrivain de premier ordre. Il sera supérieur aux poètes. »
« Décrire les passions n'est rien ; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Ne pleurez pas en public. »
« Homme, n'as-tu jamais goûté de ton sang, quand par hasard tu t'es coupé le doigt ? Comme il est bon, n'est-ce pas. »
« Le doute est un hommage rendu à l'espoir. »
« J'ai reçu la vie comme une blessure et j'ai défendu au suicide de guérir la cicatrice. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes : la conclusion morale est absente. »
« Le meilleur moyen de persuader consiste à ne pas persuader. »
« Une maxime, pour être bien faite, ne demande pas à être corrigée. Elle demande à être développée. »