« Marcher vraiment, c'est aller au rythme de la fleur qui s'ouvre. »
« Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais. »
« La vie étant un éternel recommencement, seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu. »
« Inutile de se faire des illusions, notre vie est exactement ce que nous la faisons et personne, sauf nous-mêmes, n'est responsable des succès ou des échecs qui nous incombent. »
« La contradiction doit éveiller l'attention, et non pas la colère. Il faut écouter, et non fuir celui qui contredit. Notre cause doit toujours être celle de la vérité, de quelque façon qu'elle nous soit montrée. »
« C'est une défaut bien commun de n'être jamais content de sa fortune, ni mécontent de son esprit. »
« La semence d'hier est la chair de demain. »
« Le vase du potier contient l'espace qu'on lui donne. Le vase du sculpteur contient ce qu'on lui a enlevé. »
« L'étude et la recherche de la vérité ne sert souvent qu'à nous faire voir par expérience l'ignorance qui nous est naturelle. »
« Le mérite est un sot, si l'argent ne l'escorte. »
« On aime beaucoup mieux ceux qui tendent à nous imiter que ceux qui tâchent à nous égaler. Car l'imitation est une marque d'estime et le désir d'être égal aux autres est une marque d'envie. »
« Sans le rêve, il n'y a pas de poésie possible. Et sans la poésie, il n'y a pas de vie supportable. »
« La vache a deux estomacs: un pour tout de suite, un pour plus tard. »
« Souvent le désir de paraître capable empêche de le devenir, parce que l'on a plus d'envie de faire voir ce que l'on sait que l'on n'a de désir d'apprendre ce que l'on ne sait pas. »