« On contient sa mort comme le fruit son noyau. »
« Le désir d'avoir une mort bien à soi devient de plus en plus rare... Jadis, l'on savait que l'on contenait sa mort comme le fruit son noyau. Et cette conscience vous donnait une singulière dignité, une silencieuse fierté. »
« Le choc avait été très rude. Les tribuns - Et les centurions, ralliant les cohortes, - Humaient encor, dans l'air où vibraient leurs voix fortes, - La chaleur du carnage et ses âcres parfums. »
« Le rire est le meilleur cadeau que nous puissions faire aux »
« Je crois à la nuit. »
« Si le temps passe et que tu t'aperçois que ton nom circule parmi les hommes, n'en fais pas plus de cas que de tout ce que tu trouves dans leur bouche. »
« Ce n'est que lorsqu'on n'a plus de but dans la vie qu'on est vraiment libre. »
« L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde, pour l'amour de l'être aimé. C'est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu'appelle le large. »
« Heureux qui peut dormir sans peur et sans remords - Dans le lit paternel, massif et vénérable, - Où tous les siens sont nés aussi bien qu'ils sont morts. »
« Chaque soir de marché, fait tinter dans sa main - Les deniers d'argent clair qu'il rapporte de Rome. »
« Nous tuons le temps mais il nous enterre. »
« Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses. »
« La raison est donnée à l'homme pour lui faire reconnaître qu'elle ne sert de rien. »
« L'artiste, c'est l'éternité qui pénètre d'en haut les jours. »