« Une des rares caractéristiques des visages fatigués, c'est que les sourires y restent imprimés une demi-seconde de trop. »
« Quand on se replie sur soi-même, on risque fort de ne plus voir où l'on va. »
« Les pessimistes, ceux qui disent : considérons d'un côté les désavantages, de l'autre les inconvénients. »
« S'il a été remarqué que quelques dauphins pouvaient reconnaitre jusqu'à cinquante mots de notre langue, aucun humain n'a jamais pu comprendre un seul mot de la leur. »
« Secrétaire du public, est-ce que ce n'est pas le plus noble aspect du métier de critique ? »
« Il n'y a pas vraiment de littérature sans suggestion, sans sous-entendu. »
« Le préjugé n'est nulle part si flagrant qu'en amour ou en amitié. »
« Les prédictions d'événements inattendus sont toujours plus précises si on ne les a pas rédigées auparavant. »
« Les humains sont le résultat d'un chemin évolutif d'une exquise complexité, plein de faux départs, d'impasses et d'accidents statistiques. »
« Un amour sans lettre d'amour ça ne se peut pas... »
« Il faut se ménager des haltes dans le quotidien pour descendre en soi, ou plutôt pour se hisser à soi. »
« Lorsqu'un gouvernement se prépare à la guerre, il décrit ses adversaires comme des monstres. »
« Seuls les mots de trop signifient quelque chose. »
« A étudier la production des autres, on risque toujours plus ou moins de neutraliser son propre génie créateur. »