« En nationalité, c'est tout comme en géologie, la chaleur est en bas; aux couches inférieures, elle brûle. »
« Rien de plus froid qu'un sérail; c'est un amour de chenille qui traîne de rose en rose, gâtant le bord de la feuille sans atteindre le calice. »
« Je suis né peuple, j'avais le peuple dans le cœur.... Mais sa langue, sa langue, elle m'était inaccessible. Je n'ai pas pu le faire parler. »
« L'histoire est une résurrection de la vie intégrale non pas dans ses surfaces, mais dans ses organismes intérieurs et profonds. »
« L'individu est fait pour prendre sa liberté, l'investir, s'élever, s'accomplir en fonction de ses idées et de sa capacité à critiquer. »
« Le docile, le bon sujet, sera fonctionnaire. »
« La femme n'est pas seulement une malade, mais une blessée. Elle subit incessamment l'éternelle blessure de l'amour. »
« L'histoire de France commence avec la langue française. - La langue est le signe principal d'une nationalité. »
« Quelle est la première partie de la politique ? L'éducation. La seconde ? L'éducation. Et la troisième ? L'éducation. »
« Les romantiques avaient cru que l'art était surtout dans le laid. L'amour errant leur a semblé plus poétique que la famille, et le vol que le travail, et le bagne que l'atelier. »
« Ses yeux rayonnent d'affectueuse douceur. »
« Le hasard aime à servir celui qui suit toujours une même pensée. »
« On ne sait pas assez combien les femmes sont une aristocratie. Il n'y a pas de peuples chez elles. »
« Une âme pèse infiniment plus qu'un royaume, un empire, parfois plus que le genre humain. »