« Achetez la presse, et vous serez maîtres de l'opinion, c'est-à-dire les maîtres du pays. »
« La solitude est comme le feu : on s'approche et l'on se réchauffe ; on s'approche un peu plus et l'on se brûle. »
« Rien n'est dit. L'on vient trop tôt depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes. Sur ce qui concerne les moeurs, comme sur le reste, le moins bon est relevé. Nous avons l'avantage de travailler après les anciens, les habiles d'entre les modernes. »
« En amour, rien ne remplace l'insouciance. »
« Chaque jour je t'aime davantage, aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain. »
« O mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos savantes leçons, plus douces que le miel, filtrèrent dans mon cœur, comme une onde rafraîchissante. »
« Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, - Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs - Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille - Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. »
« Plus besoin d'un pucelage pour trouver un mari... La virginité féminine est devenue l'affaire des femmes. »
« Le cholestérol, ça ressemble aux westerns : il y a un bon et un méchant. »
« C'était une journée de printemps. Les oiseaux répandaient leurs cantiques en gazouillements, et les humains, rendus à leurs différents devoirs, se baignaient dans la sainteté de la fatigue. »
« Les chefs-d'oeuvre de la langue française sont les discours de distribution pour les lycées, et les discours académiques. »
« Pour avoir l'air d'un Chinois en Chine, il ne faut jamais rougir. »
« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste. »
« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »