« J'entends bien que je pourrais devenir sourd, je sens bien que je pourrais perdre l'odorat, mais je ne me vois pas devenir aveugle. »
« La modération des grands hommes ne borne que leurs vertus. »
« Il n'était pas menteur, il avouait la vérité et disait qu'il était cruel. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Je boirai du lait quand les vaches brouteront du raisin. »
« Comme ton ignorance est plus grande que ton savoir, ne parle pas beaucoup ! »
« Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle. »
« Il y a des instants qu'on voudrait voir durer la vie entière. Cela tient à une secrète plénitude, à un mystérieux apaisement en nous de l'inquiétude, cette autre forme du désir. »
« L'âme humaine est capable d'une faim sans assouvissement. »
« ... Beau comme le tremblement des mains dans l'alcoolisme... »
« Les mots restent, quoiqu'on en dise. Longtemps après qu'ils ont été prononcés, ceux qui blessent continuent de faire mal. Ils vivent en nous d'une vie tenace, douloureuse. »
« Mieux vaut la solitude que la présence d'un être qui, en dépit des apparences, reste sourd. Entend-on jamais le cri de ceux qu'on croit aimer ?... »
« La poésie doit être faite par tous. Non par un. »
« Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes. »