« Peu avant sa mort, on lui dit: Mon cher Maître, vous êtes solide comme un chêne. Il répondit: Pour le tronc, ça va; c'est le gland qui m'inquiète ! »
« Oui, en vérité, mon cher maître, notre théâtre est à la glace; il n'y a dans la plupart de nos tragédies, ni vérité, ni chaleur, ni action, ni dialogue. »
« On ne paie jamais trop cher le privilège d'être son propre maître. »
« Oh! la belle lettre, mon cher maître, que vous venez d'écrire à frère Damilaville sur l'affaire du malheureux Sirven! »
« Adieu, mon cher maître: le ciel vous tienne en joie! »
« Je ne me pique, mon cher et illustre maître, d'être ni aussi sublime que Platon, s'il est vrai qu'il soit aussi sublime qu'on le prétend, ni aussi obscur qu'il me paraît l'être; vous me faites donc trop d'honneur de me comparer à lui. »
« Il y a plus de six ans, mon cher et illustre maître, que je ne lis point les sottises menstruelles du Garasse de Trévoux; mais j'entends dire qu'elles n'ont point dégénéré. »
« Encore une lettre, direz-vous, mon cher maître! oui vraiment, et c'est pour vous divertir d'une idée qui m'a passé par la tête. »
« Je ne sais, mon cher maître, par quelle fatalité je n'ai reçu que depuis deux jours votre lettre du 19 octobre. »
« Vous sentez, mon cher maître, tout ce qu'il y a d'insidieux dans ce projet. »
« Vous avez bien raison, mon cher maître; on veut toujours dire mieux qu'on ne doit dire; c'est le défaut de presque tous nos écrivains. »
« Vous avez beau faire, mon cher maître, vos vers passeront à la postérité; mais le nom de votre maréchal (le maréchal de Richelieu) n'y passera pas. »
« Comment avez-vous pu imaginer, mon cher et illustre maître, que j'aie eu l'intention de vous comparer à Zoïle? je ne suis ni injuste ni sot à ce point-là. »
« Réponse, mon cher maître, sur tous ces points, et la plus prompte qu'il sera possible. »