« Ce n'est pas au bas du mur qu'on connaît le maçon ; c'est tout en haut. »
« Le Français est un paresseux qui travaille beaucoup. L'Anglais un paresseux qui ne fait rien. L'Allemand un travailleur qui se donne du mal. L'Américain, un travailleur qui sait s'arranger pour ne pas faire grand chose. »
« Les économistes ont raison, disait un homme de Bourse : le capital est du travail accumulé. Seulement, comme on ne peut pas tout faire, ce sont les uns qui travaillent et les autres qui accumulent. »
« Evitez ceux qui parlent de leur honnêteté ; ils vous roulent. Traitez avec celui qui se vante d'avoir roulé autrui ; c'est qu'il n'en a pas l'habitude. »
« On est sûr qu'une maison marche bien du jour où chacun de ceux qui y sont employés raconte à ses amis que c'est lui qui la fait marcher. »
« L'Anglais est un praticien qui n'a pas de théories ; l'Allemand, un théoricien qui applique ses théories ; le Français, un théoricien qui ne les applique pas : c'est ce qu'on appelle chez nous avoir du bon sens. »
« Il est heureux que la proportion de gens intelligents soit faible ; si tous l'étaient, rien ne serait possible. »
« On appelle cahier des charges un volume destiné à définir une commande, dans lequel tout est prévu, sauf la bonne foi du vendeur. »
« Un bel enterrement n'est pas une improvisation. Il faut y consacrer sa vie. »
« Il n'y a que d'immortels principes, puisque, du jour où un principe meurt, on s'aperçoit que ce n'était qu'un paradoxe. »
« Le conseil d'administration est l'antichambre du cimetière. Mais c'est une antichambre si bien chauffée ! »
« Il n'y a de certain que le passé, mais on ne travaille qu'avec l'avenir. »
« On a souvent plus de peine à persuader ses inférieurs qu'à convaincre ses supérieurs. Il est vrai qu'on s'y donne moins de mal. »
« Le pourboire est un facultatif catégorique. On a le droit de n'en pas donner, on n'en a pas la liberté ! »