« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« Le printemps s'annonce toujours rempli de promesses... Sans jamais nous mentir, sans jamais défaillir. »
« Le mensonge est parfois un voleur d'énergie ou un sauveteur de dernière minute. »
« Plus l'univers se standardise, plus la singularité m'intéresse. »
« Pour avoir l'air d'un Chinois en Chine, il ne faut jamais rougir. »
« On peut respecter les minorités, comprendre les particularismes, accepter la diversité sans pour autant céder à l'émiettement et au fractionnisme. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Les fausses amours partent en déchirant nos rêves ; les vraies restent en caressant nos jours. »
« Les miracles, cela arrive, ou presque. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« Dans les années cinquante, on se réunissait en famille pour regarder la radio. Aujourd'hui, l'image est tellement banalisée qu'on écoute la télé. »
« Certains échecs sont plus réussis que des succès sans saveur. »