« Une ville sans concierge ça n'a pas d'histoire, pas de goût, c'est insipide telle une soupe sans poivre ni sel, une ratatouille informe. »
« Nous sommes tous en fait absolument dépendants de notre société. C'est elle qui guide notre destin. »
« Pourquoi mépriserait-on la passion pour le sport alors même qu'on encense celle pour l'art, la philosophie ou la science ? »
« Le judo est comme l'amour : il arrive que ça ne dure pas longtemps et l'essentiel se joue à l'horizontale dans un enchevêtrement de membres. »
« Notre époque obsédée par l'instantanéite est myope. Elle croit avoir tout inventé et être l'aboutissement de tout et elle regarde le passé d'un oeil au mieux condescendant. »
« Le bon peuple se satisfait du bonheur par procuration. »
« On est tellement pressés d'aller on ne sait où faire on ne sait quoi, chaque minute d'attente prend des allures d'éternité perdue. »
« C'est comme les cochonneries, les histoires de bravoure, elles plaisent toujours à tous les militaires de tous les pays. »
« Wimbledon : même les interminables délais imputables à la pluie londonienne font partie de sa personnalité. »
« Peut-on devenir paranoïaque à force de penser que les autres pensent que nous le sommes ? »
« Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves on peut l'acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme un prostitué. »
« Le sport, c'est aussi le hooliganisme, des énergies considérables canalisées dans la bêtise. »
« Ce monde n'est qu'une immense entreprise à se foutre du monde. »
« Il est plus aisé, et éminemment plus scientifique, de traquer le passé que d'esquisser l'avenir. »