« Le lecteur de la poésie n'analyse pas, il fait le serment de l'auteur, son proche, de demeurer dans l'intense. »
« La suprême ironie de l'amour n'est-elle pas de croire qu'il y a toujours un vainqueur et un vaincu, alors que l'amour se joue bien des amants et en fait ses esclaves. »
« Les hommes ont inventé des choses qu'ils disent sérieuses. Le principal c'est le divertissement. Ce qui est sérieux n'est pas à notre portée. »
« Les mirages de la passion dans un cœur longtemps pur sont déconcertants. »
« Vivre ensemble, c'est se meurtrir l'un l'autre. »
« La pudeur des femmes n'est que leur politique ; tout ce qu'elles cachent ou déguisent n'est caché ou déguisé que pour en augmenter le prix quand elles le révèlent. »
« L'amour maternel est le plus près de la miséricorde divine. »
« Pas d'adjectifs, ils affaiblissent le style. L'adjectif, c'est comme les bijoux. Une femme élégante ne porte pas de bijoux. »
« Il te faudra franchir la mort pour que tu vives. »
« C'est effrayant de vivre avec des gens qui vous connaissent. Ils vous empêchent de changer en ne s'apercevant pas que vous êtes un autre. »
« Les enfants sont des entraves quand ils sont jeunes. Plus tard, ils nous quittent. »
« C'est par l'attention que l'esprit parvient à se former des notions vraies des choses. »
« Dans la vie acceptée, il y a quelque chose qui est plus que la vie. »
« En politique, ceux qui ont prévu les événements, les voient d'emblée quand ils se produisent ; les autres ne comprennent jamais. »