« Boire, c'est croire qu'on vient de fermer sa porte à l'ennemi alors qu'on vient de l'installer chez soi, de façon définitive, derrière les verrous du silence. »
« Les souvenirs du passé s'effacent, comme la lune disparaît derrière de sombres nuages. »
« Créer, c'est toujours parler de l'enfance. »
« Derrière chacune des choses exquises qui existaient se cachait quelque chose de tragique. »
« Quand la morale fout le camp, le fric cavale derrière. »
« L'argent, pour les personnes âgées, c'est tout le contraire des maladies : on ne veut en parler à personne. »
« La solitude n'est possible que très jeune, quand on a devant soi tous ses rêves, ou très vieux, avec derrière soi tous ses souvenirs. »
« Le problème n'est pas de savoir s'il faut ou s'il ne faut pas parler des banlieues à la télévision, mais comment. »
« Combien faudra-t-il ajouter de siècles à ceux qui sont derrière nous pour ne plus avoir honte de nos sensations ? »
« Chaque révolution s'évapore en laissant seulement derrière elle le dépôt d'une nouvelle bureaucratie. »
« Notre vie n'est pas derrière nous, ni avant, ni maintenant, elle est dedans. »
« Quand quelqu'un va parler sans savoir ce qu'il va dire, parle sans savoir ce qu'il dit, finit de parler sans savoir ce qu'il a dit, il est mûr pour la politique. »
« Mieux vaut rester silencieux et passer pour un imbécile que parler et n'en laisser aucun doute. »
« Celui qui ne sait pas se taire, il ne sait pas non plus parler. »