« Toute chose a deux anses : l'une par où on peut la porter, l'autre par où on ne le peut pas. »
« Les occasions sont indifférentes, l'usage qu'on en fait ne l'est pas. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Cherchons nos biens en nous-même, autrement, nous ne les trouverons pas. »
« Y'a pas de pays pour les vauriens, Les poètes et les balladins. »
« Supporte les maux et abstiens-toi des biens. »
« Si tu prends un rôle au-dessus de tes forces, non seulement tu y fais pauvre figure, mais encore tu laisses de côté un rôle que tu aurais pu remplir. »
« ... Beau comme le tremblement des mains dans l'alcoolisme... »
« En général, tout savoir acquis par des gens moralement frustres et faibles offre le danger de les gonfler d'orgueil. »
« La poésie doit être faite par tous. Non par un. »
« Les trois points terminateurs me font hausser les épaules de pitié. A-t-on besoin de cela pour prouver que l'on est un homme d'esprit, c'est-à-dire un imbécile? Comme si la clarté ne valait pas le vague, à propos de points! »
« Moi, si cela avait pu dépendre de ma volonté, j'aurais voulu être plutôt le fils de la femelle du requin, dont la faim est amie des tempêtes, et du tigre, à la cruauté reconnue: je ne serais pas si méchant. »
« La Providence a mis du poil au menton des hommes pour qu'on puisse de loin les distinguer des femmes. »
« Le bonheur ne consiste pas à acquérir ni à jouir, mais à ne rien désirer, car il consiste à être libre. »