« Un enfant d'aujourd'hui n'a jamais vu ni naître ni mourir. Il a vu quelqu'un partir à l'hôpital et n'en jamais revenir ou bien revenir avec un vivant de plus. »
« Une même robe est provocante dix ans avant son époque, audacieuse un an avant, chic à son heure, démodée trois ans après, hideuse vingt ans plus tard et comique au bout de trente ans. »
« Un hôpital. C'est l'endroit où tu es le plus en sécurité. Pourtant, c'est l'endroit où il y a le plus haut taux de mortalité... »
« Toute phrase doit être en soi un monument bien coordonné, l'ensemble de tous ces monuments formant la ville qui est le Livre. »
« Réservant au peintre la tâche sévère et contrôlable de commencer les tableaux, attribuons au spectateur le rôle avantageux, commode et gentiment comique de les achever par sa méditation ou son rêve. »
« «Y'aurait beaucoup à dire», phrase préférée des gens n'ayant rien à dire et qui sont obligés de faire semblant. »
« C'est une grande force pour une phrase que le fait de sentir ou de ne pas sentir un homme derrière elle. »
« Combien de mois, combien de vies faut-il pour écrire une phrase qui égale en puissance la beauté des choses? »
« La violence ne mène à rien sinon à l'hôpital. »
« Mieux vaut se consumer un an à travailler que de végéter cinq ans sur un lit d'hôpital. »
« Rien n'est plus drôle que le malheur... C'est la chose la plus comique de monde. »
« Que peut changer un mot ? Une phrase ? Une lettre ? On ne devrait pas écrire. Le décalage est trop grand entre le moment où on écrit une lettre et celui où elle est lue. »
« Ce n'est pas parce que l'on sort une grande phrase qu'on est un grand homme. »
« Le comique est comme la musique: c'est une chose dont la beauté ne dure pas. »