« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Ah ! Quelle nécropole que le cœur humain ! Pourquoi aller aux cimetières ? Ouvrons nos souvenirs, que de tombeaux ! »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« La trentaine, l'âge où la vie ne s'évalue pas en rêves mais en réalisations. »
« L'artiste ne saura jamais assez combien de richesses gisent dans les terrains abandonnés de son enfance, et combien la reconquête de ces zones d'ombre restera toujours la clef de ses multiples problèmes. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« L'auteur dans son oeuvre doit être comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part. »
« Les chefs-d'oeuvres sont comme les grands animaux. Ils ont la mine tranquille. »
« Le peuple est un éternel mineur. »
« Le roman policier peut être en prise directe sur la vie, permettre à un auteur de traiter sous forme de roman de grandes affaires criminelles mettant en cause de hauts personnages, d'en montrer les implications politiques et policières. »
« Le vin est le plus infaillible des présages car il annonce la joie, la franche gaieté, le bonheur enfin. »
« Tout n'est peut-être qu'une immense blague, j'en ai peur, et quand nous serons de l'autre côté de la page, nous serons peut-être fort étonnés d'apprendre que le mot du rébus était si simple. »