« Si tu portes un vieillard depuis l'aube et que le soir tu le traînes, il ne se souvient que d'avoir été traîné. »
« On ne se rencontre qu'en se heurtant et chacun portant dans ses mains ses entrailles déchirées accuse l'autre qui ramasse les siennes. »
« Pour qu'une chose soit intéressante, il suffit de la regarder longtemps. »
« Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour. »
« Quel heureux temps que celui de l'enfance et de l'adolescence ! Toujours à la jouissance du moment, oublieuse du passé, insouciante de l'avenir. »
« Le problème moral des représailles - A-t-on le droit de tuer un homme, fût-ce un ennemi, quand on sait que cet acte entraînera automatiquement la mort d'une cinquantaine d'innocents ? - n'a jamais été résolu. »
« Chien. Spécialement créé pour sauver la vie à son maître.L'ami de l'homme parce qu'il est son esclave dévoué. »
« Si ce sont les choses qui, dans la société capitaliste à son stade avancé, symbolisent l'argent, qu'en conclure ? Que les mots qui représentent les choses ne représentent plus que de l'argent ? Impeccable syllogisme. Que la société médiatique a accompli. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« Chaque notaire porte en soi les débris d'un poète. »
« Quand le peuple ne croira plus à l'Immaculée Conception, il croira aux tables tournantes. »
« La vie est un éternel problème, et l'histoire aussi, et tout. Il s'ajoute sans cesse des chiffres à l'addition. D'une roue qui tourne, comment pouvez-vous compter les rayons ? »
« Il faut pourtant que la critique se mêle toujours à l'éloge, le serpent aux fleurs, l'épine aux roses et la vérole au cul. »
« La vérité n'est pas faite pour consoler comme une tartine de confitures qu'on donne aux enfants qui pleurent. Il faut la rechercher, voilà tout, et écarter de soi ce qui n'est pas elle. »