« Que fait-on des vieux seins quand on s'en fait mettre des neufs ? »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« Le noeud papillon vit plus de vingt-quatre heures. »
« Vous pouvez avoir les meilleures idées du monde, si vous n'êtes pas une force politique, vous n'êtes pas écouté. »
« Le sport, c'est une très mauvaise idée : ça fait grossir quand on arrête ! »
« Demeurer immobile, à écouter... C'est la tranquillité de l'axe au centre de la roue... »
« Chez les nudistes, quand on drague, on peut aussi prendre une veste ! »
« C'est cela le chemin difficile, incompréhensif, rebutant : renoncer à soi-même quand on n'avait que cela à offrir. »