« A son lit de mort, l'homme songe plutôt à élever son âme que des lapins. »
« La société de masse ne veut pas la culture mais les loisirs. »
« La pensée naît d'événements de l'expérience vécue et elle doit leur demeurer liée comme aux seuls guides propres à l'orienter. »
« Le mariage n'est souvent qu'un échange de grognements réciproques durant le jour et de ronflements pendant la nuit. C'est de l'ennui à deux. »
« ... Beau comme le tremblement des mains dans l'alcoolisme... »
« Epouser une maîtresse, c'est mettre en hachis les restes d'un vieux gigot. »
« Sans les masses, le chef n'existe pas. »
« Si tu réussis à paraître devant les autres ce que tu souhaiterais être, c'est tout ce que peuvent exiger de toi les juges de ce monde. »
« Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes. »
« J'ai toujours considéré une jeune veuve qui pleure son mari comme un bâton de bois vert qu'on a jeté en travers sur le feu: il pleure par un bout, quand le cœur est près de s'enflammer. »
« Les trois points terminateurs me font hausser les épaules de pitié. A-t-on besoin de cela pour prouver que l'on est un homme d'esprit, c'est-à-dire un imbécile? Comme si la clarté ne valait pas le vague, à propos de points! »
« Moi, si cela avait pu dépendre de ma volonté, j'aurais voulu être plutôt le fils de la femelle du requin, dont la faim est amie des tempêtes, et du tigre, à la cruauté reconnue: je ne serais pas si méchant. »
« L'automne est le printemps de l'hiver. »
« Mettez une plume d'oie dans la main d'un moraliste qui soit écrivain de premier ordre. Il sera supérieur aux poètes. »