« Notre vie est tout autant sans fin que notre champ de vision est sans limite. »
« Oui, l'amour fait mal : comme les grands oiseaux rapaces, il plane au-dessus de nous, il s'immobilise et nous menace. »
« Ce qui est révoltant dans la guerre, c'est qu'elle prive l'homme de son combat individuel. »
« Le rythme ressemble au temps, à la fois un et changeant, il ressemble à l'architecture, c'est-à-dire à notre univers qui est une construction. »
« Tu es belle, si belle que te regarder est une souffrance. »
« Un bleuet est de trop dans un champ de blé, et pourtant qui peut nier que c'est à lui que celui-ci doit son éclat ? »
« La mort n'est pas un événement de la vie. La mort ne peut être vécue. »
« Les poèmes aideront à passer avec soi et d'autres êtres le nécessaire serment de fidélité à la vérité de la vie. »
« Le langage des philosophes est un langage déjà déformé comme des chaussures trop étroites. »
« La peinture peut être poésie. La couleur n'est-elle pas là pour jeter d'un coup toute sa profondeur dans le discours du tableau ? »
« L'on perd bientôt sa route à chercher trop de voies. »
« Mieux vaut souffrir en paix les contretemps de la vie. Car où s'arrête la résignation commence la révolte. »
« Le silence est comme l'ébauche de mille métamorphoses. »
« La poésie est mémoire, mémoire de l'intensité perdue. »