« Toute pensée efface un rêve. »
« Une maîtresse est ce qu'on aime le plus ; une femme ce qu'on aime le mieux ; une mère ce qu'on aime toujours. »
« Il y a des gens propres à tout sauf à ce qu'ils font, et qui ne se trouvent déplacés qu'à leur place. »
« Le bonheur est éphémère, il passe sans s'arrêter, il s'attarde parfois, l'espace d'une illusion, mais rares sont ceux qui savent le retenir, le garder. Il est si fragile, si vulnérable, il suffit de trois fois rien pour l'effrayer, le voir fuir à jamais. »
« La vie étant un éternel recommencement, seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu. »
« Faire l'amour, en soi, ne libère pas les femmes. La question, c'est de savoir de quelle sexualité les femmes doivent se libérer pour la vivre bien. »
« La philosophie de l'artillerie : Cogito ergo boum. »
« Le plus difficile dans l'art du dialogue, ce n'est pas de parler, c'est d'apprendre à écouter. »
« Le dernier refuge de la pensée gnostique, ce sont les fantasmes de la schizophrénie. »
« Le plus beau chez un homme viril c'est un brin de fémininité ; le plus beau chez une femme féminine c'est un peu de masculinité. »
« On écrit pour rendre justice à la vérité. »
« Interpréter, c'est appauvrir, diminuer l'image du monde, lui substituer un monde factice de "significations". »
« L'ambition est le triomphe du rêve sur la certitude. »
« L'écrivain est soit un ermite, soit un délinquant guidé par sa culpabilité, soit les deux... Souvent les deux. »