« ... La base idéale d'un riche Anglais poli: l'ennui. »
« Il n'y a qu'un vrai silence : celui de la mort. »
« Nul ne peut se vanter de se passer des hommes. »
« Toute jeunesse vient des morts: - C'est dans une funèbre pâte - Que, toujours, sans lenteur ni hâte, - Une main pétrit les beaux corps - Tandis qu'une autre main les gâte. »
« Aimer, c'est faire jaillir en l'autre une nouvelle vie. C'est re-créer. »
« Ils tombent épuisés, la bataille était rude. - Près d'un fleuve, au hasard sur le dos, sur le flanc, - Ils gisent, engourdis par tant de lassitude - Qu'ils sont bien, dans la boue et dans leur propre sang. »
« L'argent rend égoïste. C'est bien pourquoi je veux en avoir. Je trouve l'égoïsme confortable, équilibrant... »
« Pour moi, le bonheur est d'abord d'être bien. »
« Je suis le captif des mille êtres que j'aime. »
« Le noir sied à son front poli. - Et par ce front le chagrin même - Est embelli. »
« Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Vous désirez savoir de moi - D'où me vient pour vous ma tendresse; - Je vous aime, voici pourquoi: - Vous ressemblez à ma jeunesse. »
« ... La terre est peuplée de truqueurs et de bavards, qui se servent des mots comme d'une monnaie qu'ils sauraient fausse. »
« Il est bon d'apprendre à mourir - Par volonté, non d'un coup traître: - Souffre-t-on? c'est qu'on veut souffrir; - Qui sait mourir n'a plus de maître. »