« Ce que l'on appelait autrefois l'âge mûr tend à disparaître. On reste jeune très longtemps, puis on devient gâteux. »
« Tous les livres des philosophes modernes mis ensemble ne feront jamais dans le monde autant de bruit seulement qu'en a fait autrefois la dispute des cordeliers sur la forme de leur manche et de leur capuchon. »
« Je trouve qu'il y a trop de romans policiers et pas assez de meurtres. »
« La vraie peur, c'est quelque chose comme une réminescence des terreurs fantastiques d'autrefois. »
« Peu importe ce que l'on dit, dans tous les bons romans que vous avez lus dans votre vie, il y a du suspense. »
« Le nombre de mauvais romans ne doit pas faire oublier la grandeur des meilleurs. »
« Un autre reproche qu'on peut faire à Marivaux dans ses romans, c'est de s'y être permis de trop longs épisodes; celui de la religieuse, dans Marianne, occupe lui seul plus d'un volume. »
« Que nous importe aujourd'hui ce que nous fûmes autrefois? que nous importe ce que le temps fera de notre substance? Tournons nos regards vers l'immensité du temps écoulé, songeons à la variété infinie des mouvements de la matière. »
« Les religions que nous appelons fausses étaient vraies autrefois. »
« A force de nous apitoyer sur les malheurs des héros de romans, nous finissons par nous apitoyer trop sur les nôtres. »
« Parmi les romans-fleuves, bien peu sont navigables. »
« Parmi ceux qui lisent, il y en a vingt qui lisent des romans, contre un qui étudie la philosophie. Le nombre de ceux qui pensent est excessivement petit, et ceux-là ne s'avisent pas de troubler le monde. »
« A Paris, ce qu'on appelait autrefois l'âge mûr tend à disparaître. On reste jeune très longtemps, puis on devient gâteux. »
« Le fils (de Crébillon), dans des romans pleins d'esprit et dictés par une connaissance profonde de tous les replis honteux du cœur humain, a tracé du pinceau le plus délicat et le plus vrai les raffinements, les nuances, et jusqu'aux grâces de nos vices. »