« Quant aux cours des princes, il les faut, pour parler et apprendre de tout, avoir vues, et savoir de quel bois on s'y chauffe, mais s'en retirer au plus tôt qu'on peut. »
« La nécessité de la guerre nous force, en dépit de nous-mêmes, à faire mille maux, et faire non plus d'état de la vie des hommes que d'un poulet. »
« O cruauté du sort qui n'a jamais de cesse. »
« Les destins sont jaloux de nos prospérités, - Et laissent plus durer les chardons que les roses. »
« Le bien de la fortune est un bien périssable; - Quand on bâtit sur elle, on bâtit sur le sable; - Plus on est élevé, plus on court de dangers. - Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête. »
« O Nuit, ne vas ôtant le masque et la feintise - Dont sur l'humain théâtre en vain on se déguise - Tandis que le jour luit. »
« Toute belle femme s'estant une fois essayée au jeu d'amour ne le désapprend jamais.... »
« Bien qu'Amour soit enfant, c'est un enfant discret, Qui n'oserait parler s'il ne parle en secret. »
« S'il y eut jamais une au monde parfaite en beauté, c'est la reine de Navarre. »
« Femmes et amours sont compagnes, marchent ensemble et ont une même sympathie. »
« Des vers que sans rougir la vierge puisse lire. »
« Si tous les cocus et leurs femmes qui les font se tenoyent tous par la main et qu'il s'en pust faire un cerne, je croy qu'il seroit assez bastant pour entourer et circuire la moitié de la terre. »
« Le bien de la fortune est un bien périssable ; quand on bâtit sur elle, on bâtit sur le sable. »
« Les vrais amis sont ceux qui mêlent leur confiance réciproque, leurs pensées et leurs rêves, leurs vertus comme leurs bonheurs et leurs souffrances, libres de se séparer toujours et ne se séparant jamais. »