« La fermeté ou la faiblesse de la mort dépend de la dernière maladie. »
« Les faibles veulent dépendre, afin d'être protégés. Ceux qui craignent les hommes, aiment les lois. »
« On n'est pas né pour la gloire lorsqu'on ne connaît pas le prix du temps. »
« On ne s'amuse pas longtemps de l'esprit d'autrui. »
« C'est offenser les hommes que de leur donner des louanges, qui marquent les bornes de leur mérite. Peu de gens sont assez modestes pour souffrir sans peine qu'on les apprécie. »
« Il y a des semences de bonté et de justice dans le cœur de l'homme, si l'intérêt propre y domine. »
« Nous sommes consternés de nos rechutes, et de voir que nos malheurs mêmes n'ont pu nous corriger de nos défauts. »
« Savoir bien rapprocher les choses, voilà l'esprit juste. Le don de rapprocher beaucoup de choses, et de grandes choses, fait les esprits vastes. »
« La raison et l'extravagance, la vertu et le vice ont leurs heureux. Le contentement n'est pas la marque du mérite. »
« Est-il contre la raison ou la justice de s'aimer soi-même? Et pourquoi voulons-nous que l'amour-propre soit toujours un vice? »
« Un autre défaut de la mauvaise poésie est d'allonger la prose, comme le caractère de la bonne est de l'abréger. »
« La raison fait des philosophes et la gloire fait des héros; la seule vertu fait des sages. »
« Il n'y aurait pas beaucoup d'heureux s'il appartenait à autrui de décider de nos occupations et de nos plaisirs. »
« La haine est plus vive que l'amitié, moins que la gloire. »