« L'aimant attire invariablement le fer ; le bonheur attire invariablement tout être intelligent. »
« Il est tard; l'astronome aux veilles obstinées, - Sur sa tour, dans le ciel où meurt le dernier bruit - Cherche des îles d'or, et le front dans la nuit, - Regarde à l'infini blanchir des matinées. »
« L'âme humaine placée dans le cerveau de l'huître, y acquerrait-elle jamais des notions de morale et de métaphysique? »
« Et quelle étrange chose que certains mots,C'est sans bouche ni voix, c'est sans visage,On les rencontre dans le noir, on leur prend la main,On les guide mais il fait nuit partout sur terre. »
« Heureux les corps! - Ils ont la paix quand ils se couchent, - Et le néant quand ils sont morts. »
« Le lecteur de la poésie n'analyse pas, il fait le serment de l'auteur, son proche, de demeurer dans l'intense. »
« La suprême ironie de l'amour n'est-elle pas de croire qu'il y a toujours un vainqueur et un vaincu, alors que l'amour se joue bien des amants et en fait ses esclaves. »
« Dieu cherche, lui sans yeux,A voir enfin la lumière. »
« Il faut perdre son âme. Mais comment? »
« Les mirages de la passion dans un cœur longtemps pur sont déconcertants. »
« N'essayez jamais d'être ce que vous n'êtes pas. »
« Les vrais mobiles de nos actes ne sont-ils pas souvent dissimulés derrière une façade d'autant plus facile à ériger qu'elle répond à une nécessité instinctive ? »
« Nous vivons dans un monde où des activités de plus en plus nombreuses et pressantes concurrencent toujours plus durement celle qui consiste à se préoccuper de la poésie, que ce soit dans les livres ou dans le rapport à soi. »
« Nos maladies nous ressemblent. »