« La littérature est une blessure par où jaillit l'indispensable divorce entre les mots et les choses. Par cette plaie, nous pouvons perdre tout notre sang. »
« L'amour, c'est oublier maris, parents, enfants, amis, ennemis. L'amour, c'est éliminer tout calcul, toute préoccupation, tout pesage du pour et du contre. »
« Rien ne suscite plus grande mélancolie que l'idée de ne pas connaître tous les êtres qu'on aurait pu aimer, qu'on va mourir avant d'avoir pu les rencontrer. »
« Le sexe sans péché c'est comme un oeuf sans sel. »
« Il n'est pire servitude que l'espoir d'être heureux. »
« La mémoire est le désir satisfait. »
« Les mots finissent toujours par construire le contraire d'eux-mêmes. »
« La mort n'est pas une fin. C'est un commencement. Elle est à l'origine de toute chose: nous venons de la mort. »
« N'attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites. Décide de vouloir ce qui arrive... Et tu seras heureux. »
« Souviens-toi que tu es comme un acteur dans le rôle que l'auteur t'a confié : court, s'il est court ; long, s'il est long. Il dépend de toi de bien jouer ton rôle, mais non de le choisir. »
« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses mais les jugements qu'ils portent sur les choses. »
« Celui qui progresse ne blâme personne, ne loue personne, ne critique personne, n'incrimine personne. Il ne dit rien, ni de son importance, ni de son savoir. »
« La liberté, c'est l'indépendance de la pensée. »
« C'est le fait d'un ignorant d'accuser les autres de ses propres échecs ; celui qui a commencé de s'instruire, s'en accuse soi-même ; celui qui est instruit n'en accuse ni autrui ni soi-même. »