« Il existe pour le pauvre en ce monde deux grandes manières de crever, soit par l'indifférence absolue de vos semblables en temps de paix, ou par la passion homicide des mêmes en la guerre venue. »
« Entre le pénis et les mathématiques..., il n'existe rien! Rien! C'est le vide! »
« Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots. »
« Trahir, qu'on dit, c'est vite dit. Faut encore saisir l'occasion. C'est comme d'ouvrir une fenêtre dans une prison, trahir. Tout le monde en a envie, mais c'est rare qu'on puisse. »
« Sur les défauts d'autrui, l'homme a des yeux perçants. »
« L'art est une petite musique pour faire danser la vie comme faire de la dentelle au crochet. »
« L'essence du drame est d'affirmer et de conclure. »
« Il y a un moment de la misère où l'esprit n'est plus déjà tout le temps avec le corps. Il s'y trouve vraiment trop mal. C'est déjà presque une âme qui vous parle. »
« Le vrai progrès, c'est une tradition qui se prolonge. »
« On confond trop volontiers la qualité du plaisir dramatique avec la difficulté qu'on éprouve à en jouir. »
« Voyager, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination. Tout le reste n'est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force. »
« Le véritable savant met vingt bonnes années en moyenne à effectuer la grande découverte, celle qui consiste à se convaincre que le délire des uns ne fait pas du tout le bonheur des autres et que chacun ici-bas se trouve indisposé par la marotte du voisin. »
« L'art et le métier ne sont pas deux choses séparées. Invention et génie ne peuvent se passer ni de savoir ni de méthode. »
« La ferveur pour le gratuit, ce qui manque le plus aujourd'hui, effroyablement. Le gratuit seul est divin. »