« A vingt ans, la rupture entre le plein et le vide est brutale. On ne sait pas se prévenir de la souffrance. Le bonheur qui nous arrive, on le croit éternel. Puis un jour on s'aperçoit que l'un et l'autre se remplace : la souffrance, le bonheur. »
« La première charité d'un village, c'est sa fontaine. »
« Les pires sont les gens qui ne savent rien, même pas qu'ils ne savent rien. »
« La nature apprend à l'homme à nager lorsqu'elle fait couler son bateau. »
« Je remplace la mélancolie par le courage, le doute par la certitude, le désespoir par l'espoir, la méchanceté par le bien, les plaintes par le devoir, le scepticisme par la foi, les sophismes par la froideur du calme et l'orgueil par la modestie. »
« Si Dieu nous prend un à un nos amis, c'est pour faire d'eux les étoiles de notre espérance et de notre ciel. »
« Sans l'incertitude l'aventure n'existerait pas. »
« O mathématiques saintes, puissiez-vous, par votre commerce perpétuel, consoler le reste de mes jours de la méchanceté de l'homme et de l'injustice du Grand-Tout! »
« Marcher comme une feuille morte tombée de l'arbre que le vent emporte, sans savoir si c'est le vent qui vous porte ou si vous portez le vent... »
« Pour étudier l'ordre, il ne faut pas étudier le désordre. »
« C'est l'homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l'organisation du travail, et hors de l'usine il garde la même peau et la même tête. Dépersonnalisé au travail, il demeurera dépersonnalisé chez lui. »
« La peinture, c'est comme la merde ; ça se sent, ça ne s'explique pas. »
« Vieil océan, ô grand célibataire... »
« C'est l'élégance simple qui nous charme. »