« La monarchie dégénère ordinairement dans le despotisme d'un seul ; l'aristocratie dans le despotisme de plusieurs ; la démocratie dans le despotisme du peuple. »
« Le commerce est la chose du monde la plus utile à l'Etat. »
« Le temps de l'attente ressemble au temps de la sécheresse ; toujours trop long. »
« Si la famine vient, la suprême loi c'est le salut du peuple. »
« Si on ne voulait qu'être heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile parce que nous croyons les autres plus heureux qu'ils ne sont. »
« Dans une monarchie bien réglée, les sujets sont comme des poissons dans un grand filet, ils se croient libres et pourtant ils sont pris. »
« Rien ne contribue plus à l'attachement mutuel que la faculté du divorce : un mari et une femme sont portés à soutenir patiemment les peines domestiques, sachant qu'ils sont maîtres de les faire finir. »
« Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie contre des heures délicieuses. »
« L'amour est un divertissement que la réalité ne peut nous offrir. L'amour est une réponse de l'imagination à la platitude, à l'opacité, à la monotonie de nos vies. »
« Un empire fondé sur les armes a besoin de se soutenir par les armes. »
« La gêne du commandement fatiguera comme celle de l'obéissance. »
« La France n'a et n'aura jamais de plus mortels ennemis que les Français exilés. »
« L'effet ordinaire des colonies est d'affaiblir les pays d'où on les tire, sans peupler ceux où on les envoie. »
« L'histoire du commerce est celle de la communication des peuples. »