« Les hommes ne parleraient pas tant du ciel, si ce port fantôme les attendait vraiment au terme de leur odyssée. Le ciel n'a de réalité que celle de notre mal qui l'appelle. »
« Les guerres comme les passions les plus amoureuses proviennent toujours de la distance entre le mot et la chose. »
« Ecrire est un grand amour. L'amour est le cycle de la parole. »
« De la dépouille de nos bois - L'automne avait jonché la terre: - Le bocage était sans mystère, - Le rossignol était sans voix. »
« Le temps perçu est forcément du passé, ce qui revient à dire que le présent a un arrière-goût de souvenir et que l'avenir projeté n'est qu'un futur souvenir, donc un passé à venir ! »
« L'angoisse, au fond, n'est qu'un dérivé de l'espoir. »
« L'amour a besoin de la mémoire pour s'approfondir et durer. »
« La limite idéale vers laquelle tend la nouvelle organisation du travail est celle où le travail se bornerait à cette seule forme de l'action: l'initiative. »
« Rien de vraiment grand ne se fait sans une parcelle d'amour. »
« Quand les talons claquent à mon apparition, j'entends les cerveaux se fermer. »
« La parole engendre, elle ne fait pas qu'orner ou accompagner l'existence... »
« L'amour donne le vertige, mais son vertige, si intolérable qu'il soit, est un délice infini. »
« Un ami ce n'est pas encombrant. On le laisse quand on trouve mieux. »
« C'est le mérite de la poésie qui a mille petites portes de planches pour une porte de pierre, mille sorties au jour le jour pour une gloire triomphale. »