Hubert Aquin (Montréal, 24 octobre 1929 - Montréal, 15 mars 1977) est un écrivain, cinéaste et intellectuel québécois.
« On demande pardon quand tout est gâché et que cette absolution tardive ne peut plus rien réparer. »
« La littérature existe pleinement non pas quand l'oeuvre est écrite, mais quand un lecteur remonte le cours des phrases et des mots pour devenir, par ce moyen, cocréateur de l'oeuvre. »
« Les hommes ne parleraient pas tant du ciel, si ce port fantôme les attendait vraiment au terme de leur odyssée. Le ciel n'a de réalité que celle de notre mal qui l'appelle. »
« Ecrire est un grand amour. L'amour est le cycle de la parole. »
« Le temps perçu est forcément du passé, ce qui revient à dire que le présent a un arrière-goût de souvenir et que l'avenir projeté n'est qu'un futur souvenir, donc un passé à venir ! »
« L'angoisse, au fond, n'est qu'un dérivé de l'espoir. »
« L'amour a besoin de la mémoire pour s'approfondir et durer. »
« La parole engendre, elle ne fait pas qu'orner ou accompagner l'existence... »
« L'amour donne le vertige, mais son vertige, si intolérable qu'il soit, est un délice infini. »
« Un ami ce n'est pas encombrant. On le laisse quand on trouve mieux. »
« La pudeur est un voile dont on s'habille par amour pour une seule personne devant qui on est impudique. »
« La perception du temps est sans doute liée aux moyens techniques dont l'homme se sert pour gagner du temps ou le tuer. »
« Tout désir, même celui de parler, est un désir de vivre. »
« Ce n'est pas le hasard d'une bataille qui décide qu'on est vainqueur ou battu, mais une obscure prédestination. »