« La réflexion est une sotte habitude humaine, le fruit d'une conscience coupable. La liberté animale consiste à vivre l'instant présent. »
« L'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. A lui de choisir entre le royaume et les ténèbres. »
« O ma mère et ma nourrice !Toi dont l'âme protectriceMe fit des jours composésAvec un bonheur si rare,Et qui ne me fus avareNi de lait ni de baisers ! »
« La sorcellerie est un vestige d'anciennes superstitions. »
« Il faut donc choisir de deux choses l'une : ou souffrir pour se développer, ou ne pas se développer, pour ne pas souffrir. Voilà l'alternative de la vie, voilà le dilemme de la condition terrestre. »
« Les poupées jouent de la musique, mais elles ne peuvent entendre ce qu'elles jouent ; elles dansent, mais elles n'ont pas plaisir à danser. »
« Si je devais définir la religion, je dirais que c'est un bandage que l'homme a inventé pour protéger l'âme blessée par les circonstances. »
« Quelle que soit l'étendue de notre raison, au-delà se trouve encore davantage pour nous surprendre. »
« La vie est une perpétuelle conversation, et on ne sait pas converser. Personne ne vous l'enseigne. »
« Chez la femme, rien ne marque l'approche de l'âge adulte autant que la naissance de la vanité. »
« Qu'il est curieux que la frayeur soit si souvent causée par l'inattendu ! »
« Où l'homme voit finir son pouvoir, Dieu commence. »
« Heureux celui que les arbres caressent, que le vent conseille, que les enterrements saluent. »
« Les petites fantaisies font les grandes carrières. »