« L'homme adulte ne se caractérise pas comme celui qui a des relations sexuelles mais comme celui qui a des relations sociales : on peut parvenir en culottes courtes jusque dans l'intimité d'une fille, mais il faut des pantalons pour aller dans le monde. »
« Choisir, c'est sans cesse rejeter celui que tu es, pour celui que tu pourrais être. C'est l'esprit d'aventure. »
« Il suffit de croiser son regard avec celui d'un chat pour mesurer la profondeur des énigmes que chaque paillette de ses yeux pose aux braves humains que nous sommes. »
« Oui, oui ! Je sais ce qu'être dieu, et ce n'est pas drôle tous les jours. Je parle du bon Dieu, cela va sans dire. Pour l'autre, celui qui n'est pas bon, il doit avoir une vie plus facile. »
« Celui qui brise une chose pour apprendre ce qu'elle est, a quitté les chemins de la raison. »
« Le contemplatif est celui pour qui l'envers vaut plus que l'endroit. »
« Celui qui meurt cette année en est quitte pour l'an prochain. »
« Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème. »
« Méfie-toi de celui qui n'a aucune faiblesse pour femmes et parfums. »
« Le bavard est celui qui parle plus qu'il ne pense. Celui qui pense et qui parle beaucoup ne passe point pour un bavard. »
« On meurt pour ce qui est fort, non pour celui qui est faible. Mourir pour ce qui est fort fait perdre à la mort son amertume. »
« Tous les jours, Dieu s'installe sur le trône de la justice pour juger le monde. Mais quand il s'aperçoit que le monde mériterait tout à fait d'être détruit, il abandonne alors ce trône pour aller s'asseoir sur celui de la Miséricorde. »
« L'argent est un maître qu'on se donne. Celui qui se casse la tête ou qui s'éreinte pour en obtenir plus qu'il en a besoin est un fou. »
« L'emploi qu'un homme finit par obtenir est rarement celui pour lequel il se croyait préparé et dans lequel il pensait pouvoir être utile. »