« Il est grand temps de rallumer les étoiles. »
« J'ai cueilli ce brin de bruyère - L'automne est morte souviens-t'en - Nous ne nous verrons plus sur terre - Odeur du temps brin de bruyère - Et souviens-toi que je t'attends. - Il y a un poème à faire sur l'oiseau qui n'a qu'une aile. »
« Je souhaite dans ma maison, - Une femme ayant sa raison, - Un chat passant parmi les livres, - Des amis en toute saison - Sans lesquels je ne peux pas vivre. »
« Passons, passons, puisque tout passe, - Je me retournerai souvent. - Les souvenirs sont cors de chasse - Dont meurt le bruit parmi le vent. »
« Mon Automne éternelle ô ma saison mentale - Les mains des amantes d'antan jonchent ton sol - Une épouse me suit c'est mon ombre fatale - Les colombes ce soir prennent leur dernier vol. »
« Les mauvaises herbes même sont de celles que l'on pourrait rendre bonnes en en usant congrûment. »
« Il y a longtemps que l'on discute le point de savoir de quel côté se trouve la raison, du côté de la minorité ou de celui de la majorité. »
« Voie lactée ô soeur lumineuse - Des blancs ruisseaux de Chanaan - Et des corps blancs des amoureuses... »
« Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait. »
« Passent les jours et passent les semaines - Ni temps passé - Ni les amours reviennent - Sous le pont Mirabeau coule la Seine. »
« Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire. »
« Vous parlerez d'amour quand il aura mangé. »
« Je chante la joie d'errer et le plaisir d'en mourir. »
« Il vaut mieux être cocu qu'aveugle. Au moins, on voit les confrères. »