« La vie est une larme qui coule sur la peau et qui s'en va mourir, épuisée, sur le sol de la destinée. »
« Cette même égalité qui rend l'individu indépendant de chacun de ses concitoyens en particulier le livre isolé et sans défense à l'action du plus grand nombre. »
« En politique, la communauté des haines fait presque toujours le fond des amitiés. »
« Le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d'ordinaire celui où il commence à se réformer. »
« Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau. »
« Dans une guerre, quel que soit le camp qui puisse se déclarer vainqueur, il n'y a pas de gagnants, il n'y a que des perdants. »
« De quel droit a-t-on décidé que les gens pauvres seraient aussi modestes ? »
« Partir, c'est mourir un peu. Ecrire, c'est vivre davantage. »
« La nationalisme est une attitude de défense, rendue nécessaire par la faiblesse de l'Etat. »
« Toutes les guerres sont enfantines et livrées par des enfants. »
« La prison n'est qu'un espace muré qui cache les échecs de la sociétié. »
« La morale n'est légitime qu'à la première personne. La morale ne vaut que pour soi ; pour les autres, la miséricorde et le droit suffisent. »
« Il suffit d'inspirer le regret d'un tort, sans toujours exiger son aveu. »
« Les despotes eux-mêmes ne nient pas que la liberté ne soit excellente ; seulement ils ne la veulent que pour eux-mêmes, et ils soutiennent que tous les autres en sont indignes tout à fait. »