Jean Baptiste Alphonse Karr, né à Paris le 24 novembre 1808 et mort à Saint-Raphaël le 30 septembre 1890, est un romancier et journaliste français.
« Les serments qu'échangent deux amants sont aussi raisonnables que le seraient ceux qu'échangeraient un gigot et l'homme qui l'entame. »
« L'amour, d'ordinaire, ne dure que jusqu'au moment où il allait devenir raisonnable et fondé sur quelque chose. »
« Qu'est-ce que l'égalité? Tout le monde la veut avec son supérieur; personne ne l'accepte avec ceux qui sont au-dessous de lui. »
« Entre tous les ennemis, le plus dangereux est celui dont on est l'ami. »
« Les vieillards sont des amis qui s'en vont, il faut au moins les reconduire poliment. »
« J'en suis fâché pour les moralistes, mais on ne triomphe que des passions qu'on n'a pas ou de celles qu'on n'a plus. »
« Il y a deux manières d'être riche: élever son revenu au niveau de ses désirs, abaisser ses désirs au niveau de son revenu. »
« Je crois avoir moins coûté à la France que Napoléon; et pourtant, il est beaucoup plus connu que moi. »
« Le bon sens réunit tout d'abord la majorité mais contre lui. Ce n'est qu'après avoir épuisé toutes les formes de l'erreur, qu'on arrive à la vérité. »
« Plus ça change... Plus c'est la même chose. »
« On donne facilement des conseils; ça amuse beaucoup celui qui les donne et ça n'engage à rien celui qui les reçoit. »
« Ce que le monde vous pardonne le moins, peut-être, c'est de vous passer de lui. »
« Un philosophe... Chinois: «Faites ce que vous voulez avoir fait, avant ce que vous avez envie de faire». »
« Une femme aime moins son amant pour l'esprit qu'il a que pour l'esprit qu'on lui trouve. »