François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit Fénelon, né le 6 août 1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane, mort le 7 janvier 1715 à Cambrai, est un homme d'Église, théologien et écrivain français.
« D'ordinaire ceux qui gouvernent les enfants ne leur pardonnent rien, et se pardonnent tout à eux-mêmes. »
« La science la plus difficile est de désapprendre le mal. »
« C'est une perfection de n'aspirer point à être parfait. »
« Calypso ne pouvait se consoler du départ d'Ulysse. Dans sa douleur elle se trouvait malheureuse d'être immortelle. »
« La guerre est un mal qui déshonore le genre humain. »
« La jeunesse ressent un plaisir incroyable lorsqu'on commence à se fier à elle. »
« Dans l'éducation, il faut se contenter de suivre et d'aider la nature. »
« Comme un malade désespéré qu'on abandonne. »
« Télémaque s'abandonnait à une douleur amère. »
« La douce vapeur du sommeil ne coule pas plus doucement dans les yeux appesantis et dans tous les membres fatigués d'un homme abattu que les paroles flatteuses de la déesse s'insinuaient pour enchanter le cœur de Mentor. »
« Les peuples innombrables et les plus puissantes armées ne sont que comme des fourmis qui se disputent les uns aux autres un brin d'herbe sur ce morceau de boue. »
« Ne rien aimer, ce n'est pas vivre ; n'aimer que faiblement, c'est languir plutôt que vivre. »
« Ceux qui n'ont jamais souffert ne savent rien ; ils ne connaissent ni les biens ni les maux ; ils ignorent les hommes ; ils s'ignorent eux-mêmes. »
« Un ami malheureux est plus propre qu'un autre à soulager les peines que nous éprouvons. »