Georg Christoph Lichtenberg, né à Ober-Ramstadt le 1er juillet 1742 et mort à Göttingen le 24 février 1799, est un philosophe, écrivain et physicien allemand.
« Il y a beaucoup de gens qui lisent parce qu'ils sont trop paresseux pour penser. »
« Si un autre Messie naissait, il pourrait difficilement faire autant de bien que les imprimeries. »
« On devrait apprendre à discerner entre ce qu'un homme pense par lui-même et ce qu'il plagie. »
« Celui qui peint une cible sur la fenêtre de son jardin, il peut être certain qu'on tirera dedans. »
« Pendant que l'on écrit publiquement sur des péchés intimes, moi, j'ai entrepris d'écrire en cachette sur des péchés publics. »
« Une grande voie lactée d'idées. »
« Qui écoute des excuses, quand il peut entendre des actions? »
« On pourrait composer une diète pour la santé de l'entendement. »
« On reproche souvent aux grands de n'avoir pas fait tout le bien qu'ils eussent pu dispenser. Ils pourraient bien répondre : songez seulement à tout le mal que nous eussions pu faire et dont nous nous sommes abstenus. »
« Pour présenter une pensée dans toute sa pureté, il faut longtemps la laver et la polir, tout comme s'il s'agissait de présenter un corps dans sa nudité. »
« Les mariages doivent être une sorte de plat de viande puisqu'on les interdit les jours de jeûne. »
« La langue est née du bêlement de l'enfant, comme une robe française de gala est sortie de la feuille de vigne. »
« Des gens qui n'ont point nourri leur esprit dix ans durant, hormis de quelques miettes de journal, il y en a même chez les professeurs, et ce n'est point là une exception. »
« En Angleterre, un homme qui était accusé de bigamie fut sauvé par son avocat qui fit la preuve que son client avait trois femmes. »