René Char est un poète et résistant français né le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue et mort à Paris le 19 février 1988.
« A tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s'asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis. »
« Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir. »
« Agir en primitif et prévoir en stratège. »
« La poésie vit d'insomnie perpétuelle. »
« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. »
« Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver. »
« Enfonce-toi dans l'inconnu qui creuse. Oblige-toi à tournoyer. »
« L'acquiescement éclaire le visage. Le refus lui donne la beauté. »
« Accumule, puis distribue. Sois la partie du miroir de l'univers la plus dense, la plus utile et la moins apparente. »
« Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière. »
« Les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri. »
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. »
« Le poète meurt de l'inspiration comme le vieillard de la vieillesse. La mort est au poète ce que le point final est au manuscrit. »
« Nous sommes écartelés entre l'avidité de connaître et le désespoir d'avoir connu. L'aiguillon ne renonce pas à sa cuisson et nous à notre espoir. »