René Char est un poète et résistant français né le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue et mort à Paris le 19 février 1988.
« Ne t'attarde pas à l'ornière des résultats. »
« Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C'est l'oiseau inconnu, il chante avant de s'envoler. »
« Le réel quelquefois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit. »
« Tiens vis-à-vis des autres ce que tu t'es promis à toi seul. Là est ton contrat. »
« Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. »
« Je n'ai pas peur. J'ai seulement le vertige. Il me faut réduire la distance entre l'ennemi et moi. L'affronter horizontalement. »
« C'est quand tu es ivre de chagrin que tu n'as plus du chagrin que le cristal. »
« Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté. »
« L'acte est vierge, même répété. »
« Le poète ne peut pas longtemps demeurer dans la stratosphère du verbe. Il doit se lover dans de nouvelles larmes et pousser plus avant dans son ordre. »
« Comment la fin justifierait-elle les moyens ? Il n'y pas de fin, seulement des moyens à perpétuité. »
« Pour qu'un héritage soit réellement grand, il faut que la main du défunt ne se voie pas. »
« L'esprit du château fort, c'est le pont-levis. »
« Je partage ton mystère mais je ne veux pas connaitre ton secret. »