« Au cours des siècles, l'histoire des peuples n'est qu'une leçon de mutuelle tolérance. »
« Les lois sont dangereuses quand elles retardent sur les moeurs. Elles le sont davantage lorsqu'elles se mêlent de les précéder. »
« Si l'homme pensait davantage à la fin du moi, ses fins de mois lui paraîtrait bien dérisoires. »
« L'énoncé d'un fait serait : celle que j'aime n'est pas avec moi, alors je me sens seul... Un seul être vous manque et tout est dépeuplé est l'art de dire immensément. »
« Certains êtres féminins ont cette secrète propriété de pouvoir affirmer chacune de leurs laideurs avec tant de tact que celles-ci en deviennent des avantages. »
« Il y a deux sortes de bergers parmi les pasteurs des peuples : ceux qui s'intéressent à la laine et ceux qui s'intéressent aux gigots. Aucun ne s'intéresse aux moutons. »
« Le grand avantage des provinciaux, c'est qu'après avoir admiré Paris, ils peuvent le quitter. »
« Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va partir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ? »
« Le plus grand soin d'un bon gouvernement devrait être d'habituer peu à peu les peuples à se passer de lui. »
« Qu'est-ce qui, dans les préceptes de la science, empêche les savants de faire le mal ? »
« Le savant dont les moeurs sont déréglées ressemble à un aveugle qui porte un flambeau dont il éclaire les autres, sans pouvoir s'éclairer lui-même. »
« C'est surtout dans la solitude qu'on sent l'avantage de vivre avec quelqu'un qui sait penser. »
« Le pouvoir absolu a cela de commode qu'il sanctifie tout aux yeux des peuples. »
« Les peuples ainsi que les hommes ne sont dociles que dans leur jeunesse, ils deviennent incorrigibles en vieillissant. »