« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« Un anarchiste est un homme qui traverse scrupuleusement entre les clous, parce qu'il a horreur de discuter avec les agents. »
« L'encre des billets doux pâlit vite entre les feuillets des livres de cuisine. »
« L'enfant naturel, l'orphelin - Est malheureux et je le plains, - Mais, du moins, il n'est pas tenu - Au respect d'un père inconnu. »
« L'amitié n'exige rien en échange, que de l'entretien. »
« Si l'on devait vivre éternellement, tout deviendrait monotone. C'est l'idée de la mort qui nous talonne. C'est la hantise et le désir de l'homme de laisser une trace indélébile de son éphémère passage sur cette terre qui donnent naissance à l'art. »
« Si ce sont les choses qui, dans la société capitaliste à son stade avancé, symbolisent l'argent, qu'en conclure ? Que les mots qui représentent les choses ne représentent plus que de l'argent ? Impeccable syllogisme. Que la société médiatique a accompli. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« Le premier mai c'est pas gai, - Je trime, a dit le muguet, - Muguet, sois pas chicaneur, - Car tu donnes du bonheur. »
« L'histoire est écrite par les vainqueurs. »
« Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »