« Ce qui m'oblige d'écrire, j'imagine, est la crainte de devenir fou. »
« La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il vous permet de gagner, mais ce qu'il vous permet de devenir. »
« Une femme ne peut devenir l'amie d'un homme qu'après avoir été une camarade, puis une maîtresse. »
« Nos doutes nous assaillent et nous font échouer. Et nous manquons le but que nous pourrions atteindre par crainte seulement de ne point l'atteindre. »
« Je regrette l'époque où on n'était pas obligé de baiser une femme qu'on invitait à dîner. »
« On ne doit jamais écrire que de ce qu'on aime. L'oubli et le silence sont la punition qu'on inflige à ce qu'on a trouvé laid ou commun, dans la promenade à travers la vie. »
« Les amis de nos amis peuvent devenir odieux, à force de nous représenter combien les êtres dont nous nous croyons proches sont des inconnus. »
« Être ce que nous sommes et devenir ce que nous sommes capables de devenir, tel est le seul but de la vie. »
« Le secret pour écrire. Il suffit de parvenir à garder les yeux ouverts et fermés en même temps. C'est-à-dire qu'il faut se souvenir et oublier, toujours en même temps. »
« Ecrire des romans est un acte de rébellion contre la réalité, contre Dieu, contre la création de Dieu qui est la réalité. »
« Régime oblige : le pouvoir absolu a des raisons que la République ne connaît pas. »
« C'est la surprise, l'étonnement qui nous oblige à évoluer. »
« La femme libérée se veut libre de l'amour de l'homme, elle a pour seule ambition de devenir l'esclave d'un patron indifférent. »
« Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un morceau de ta chair reste dans l'encrier. »