« L'amour c'est comme l'alcool, plus on est impuissant et saoûl et plus on se croit fort et malin, et sûr de ses droits. »
« La grande défaite, en tout, c'est d'oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu'à quel point les hommes sont vaches. »
« Une ville sans concierge ça n'a pas d'histoire, pas de goût, c'est insipide telle une soupe sans poivre ni sel, une ratatouille informe. »
« L'histoire ne repasse pas les plats. »
« Nous sommes tous en fait absolument dépendants de notre société. C'est elle qui guide notre destin. »
« Aucune chance de les séduire en leur disant: «Vous n'êtes pas mal». Il faut aller au moins jusqu'à: «Vous êtes unique au monde», minimum qu'elles tolèrent. »
« C'est comme les cochonneries, les histoires de bravoure, elles plaisent toujours à tous les militaires de tous les pays. »
« Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves on peut l'acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme un prostitué. »
« Ce monde n'est qu'une immense entreprise à se foutre du monde. »
« C'est peut-être cela qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. »
« Il n'y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n'a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. »
« La beauté, c'est comme l'alcool ou le confort, on s'y habitue, on n'y fait plus attention. »
« Triste est l'automne pour celui qui ne sait l'égayer. »
« La télé est dangereuse pour les hommes. Personne ne pourra empêcher maintenant la marche en avant de cette infernale machine. »