« Vieil océan, ô grand célibataire... »
« Les affaires n'attendent pas ; elles viennent généralement très vite à maturité et se gâtent quand on les néglige. »
« Les philosophes ne sont pas exempts d'épreuves. La vérité leur coûte parfois la vie quand elle ne leur ôte pas la liberté d'en jouir. »
« Rien n'est dit. L'on vient trop tôt depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes. Sur ce qui concerne les moeurs, comme sur le reste, le moins bon est relevé. Nous avons l'avantage de travailler après les anciens, les habiles d'entre les modernes. »
« Dans le monde des valeurs, l'amitié est souvent un danger ; elle falsifie leur hiérarchie. »
« Ce n'est pas que je sache bien employer mon temps, mais c'est que je sais bien le perdre; et, soit dit sans me vanter, c'est peut-être la première de toutes les sciences. »
« O mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos savantes leçons, plus douces que le miel, filtrèrent dans mon cœur, comme une onde rafraîchissante. »
« Plus besoin d'un pucelage pour trouver un mari... La virginité féminine est devenue l'affaire des femmes. »
« Les choses les plus obscures ou qui vous semblent-elles, sont souvent les plus limpides, c'est une question d'éclairage. »
« C'était une journée de printemps. Les oiseaux répandaient leurs cantiques en gazouillements, et les humains, rendus à leurs différents devoirs, se baignaient dans la sainteté de la fatigue. »
« Les chefs-d'oeuvre de la langue française sont les discours de distribution pour les lycées, et les discours académiques. »
« L'indépendance est une entreprise ruineuse. »
« Je n'ai plus besoin de plaire à personne, puisque personne n'a plus besoin de moi. »
« Le plagiat est nécessaire. Le progrès l'implique. Il serre de près la phrase d'un auteur, se sert de ses expressions, efface une idée fausse, la remplace par l'idée juste. »